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MASSACRE A LA HACHE




Un Autrichien âger de 39 ans avoue que mercredi d'avoir tué la veille à coups de hache sa femme, sa fille, ses parents et son beau-père dans trois localités différentes.

L'homme, qui s'est rendu à la police à Vienne dans la nuit de mardi à mercredi, il a d'abord assassiné sa femme de 42 ans et sa fille de sept ans dans l'appartement où vivait la famille dans la capitale autrichienne.

Les corps ont été retrouvés mercredi matin par la police dans la chambre à coucher et dans la chambre d'enfant respectivement. Après le meurtre de sa femme et de sa fille, le suspect s'est ensuite et c'est rendu chez ses parents à 180 km à l'ouest de Vienne, où il aurait tué sa mère puis son père. Il a enfin assassiné son beau-père veuf à son domicile de Linz, quelques kilomètres plus au nord.



Le meurtrier présumé, qui, selon ses propres déclarations faient aux enquêteurs travaillait comme conseiller indépendant en relations publiques, mais il aurait par la suite tenté de se pendre avant de finalement se présenter à la police.

Il a affirmé avoir tué les siens pour leur éviter la honte après avoir dilapidé, dans des spéculations hasardeuses, d'importantes sommes d'argent qu'il avait empruntées, selon la police. Le montant s'élève de 300.000 euros a été évoqué.
Les enquêteurs, qui ont trouvé des lettres d'excuses du suspect près des corps des victimes, et ont également retrouvé la hache dans le coffre de sa voiture.

L'homme s'est montré calme, concret et ne manifestant aucune émotion dans les premières heures de sa garde à vue, a indiqué le responsable de l'enquête. Selon lui, il a fait preuve d'un grand sang-froid accomplissant mardi les meurtres dans un laps de temps de plusieurs heures entre 07H30 et 19H00 dans des localités séparées de plusieurs centaines de kilomètres et en ayant conduit plus de 360 km avant de se rendre à la police.




 À quelques jours du troisième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington, la Fédération de Russie a fait face à son  une méga-attaque planifiée pour provoquer une terreur maximale,  dans le pays, mais partout dans le monde. À l’instar des attentats de 2001, il est fondamental que la dynamique de ce que l’on nomme le « terrorisme international » soit appréhendée dans son contexte propre : l’islamisme radical.

En réalité nous assistons à un vaste remaniement stratégique global, dans lequel le contrôle et la domination de la région du Caucase, de l’Asie Centrale et des réserves énergétiques jouent un rôle fondamental entre les parties prenantes à l’échiquier géopolitique au sein duquel le terrorisme est rarement un facteur indépendant.


L’opération a deux objectifs . Le premier serait de produire une espèce "d’effet Pearl Harbor", créant ainsi les conditions préalables à la justification d’une opération géopolitique à grande échelle, au Moyen-Orient et en Asie Centrale où l’Afghanistan occupe une position stratégique. Le principe de base serait de provoquer un "choc de civilisations, tel qu’il est défini par les idéologues de l’establishment, et dont Zbigniew Brzezinski et Henry Kissinger sont les promoteurs. Dans cette perspective, il se produirait une réaction en chaîne de l’Occident contre le monde musulman. En réalité ce serait une tentative de réédition du "Grand Jeu", mis en œuvre par l’Empire britannique au XIXe siècle, pour disputer à la Russie la domination de l’Asie Centrale, avec toujours l’Afghanistan en position centrale sur le plan stratégique.

Deuxièmement, les attaques fourniraient le prétexte pour l’établissement d’un régime de "gestion de crise" au plus haut niveau du gouvernement de Washington, dans lequel des restrictions aux droits civils seraient appliquées, lesquelles pourraient ainsi s’étendre pour dessiner les contours d’une authentique dictature, et qui serait acceptée par une population dans un état de panique induit.

L’escalade d’actes terroristes qui a eu lieu dans la Fédération de Russie ces dernières semaines, dont les atrocités de Beslan en Ossétie du Nord, sont le point culminant, est à replacer dans le contexte des actions de Vladimir V. Poutine, non seulement pour rétablir le contrôle de l’État russe sur les ressources stratégiques de son pays, mais aussi son influence sur les pays de l’ex-l’URSS, comme composante d’une stratégie pour positionner la Russie en pivot d’un vaste axe de coopération euro-asiatique.
Parmi les initiatives de Poutine qui ont provoqué la réprobation de l’Occident se distingue son offensive contre les « oligarques », illustrée par l’action judiciaire contre le patron de l’entreprise pétrolière Yukos, Mikhail Khodorkovsky.

.Dans le journal du ministère russe de la Défense, Krasnaya Zvezda, Mikhail Alexandrov, un expert de l’institut CIS de Moscou, explique : « La situation en Ossétie du Nord doit être appréhendée dans le contexte de la bataille croissante pour le contrôle de la Transcaucasie entre la Russie et les puissances anglo-saxonnes. Les Anglo-saxons prétendent expulser la Russie de la Transcaucasie et ont besoin pour cela de déstabiliser le nord du Caucase et la Russie en général.

samedi 4 au matin, il a souligné « qu’un des objectifs des attaques terroristes était de semer la discorde entre les nationalités et de faire exploser le nord du Caucase.
Dans un communiqué à la nation, il a affirmé postérieurement : « Ce qui est arrivé, est un crime terroriste inhumain et inhabituellement cruel. Ce n’est pas un défi au président, au Parlement ou au Gouvernement. C’est un défi à toute la Russie. À tout notre peuple . Désormais nous n’avons plus à faire face à des actes individuels d’intimidation au moyen d’actes terroristes isolés, mais à une invasion directe de la Russie par le terrorisme international .


Les méthodes de déstabilisation

La déstabilisation de la Russie par la manipulation de tensions politiques au sein des populations musulmanes des républiques de la Fédération, des pays du Caucase et d’Asie Centrale, est au programme des cercles hégémoniques de l’axe Londres-Washington-Canberra depuis l’époque de l’administration Carter. Sous l’inspiration du conseiller à la Sécurité nationale, Zbigniew Brzezinski, et de l’orientaliste britannique Bernard Lewis (inventeur du célèbre « arc de crise »), les services secrets anglo-saxons ont alors manipulé les événements qui ont déclenché l’invasion soviétique de l’Afghanistan et le djihad entre 1979 et 1989.
Rappelons que Bernard Lewis fut formé par Alexander Benningsen, professeur à la Sorbonne, qui prophétisait la destruction de l’URSS par les Tchétchènes ; une théorie qui fut reprise et modifiée par Hélène Carrère d’Encausse, qui imaginait plutôt une pression démographique qu’un conflit de cette nature.

MEUTRE DE CARNOET




16h03, hier après-midi. Une dernière fois, avant les plaidoiries et réquisitions attendues aujourd'hui, la cour d'assises d'appel d'Ille-et-Vilaine donne l'occasion à Alain Kernoa de lever le voile sur le scénario de son crime. Petit (1,60m), râblé, les sourcils fournis et la voix toujours aussi dénuée d'émotion, l'ancien marin militaire embarqué sur la Jeanne d'Arc entame un long monologue. Déconcertant, manipulateur, logorrhéique, l'accusé se défile pendant trente minutes, comme il s'est défilé devant les psychologues et psychiatres qui le jugent susceptible de récidiver.

La cour l'écoute souffle coupé

Un monstre sans affect? En tout cas, capable de rapprocher son geste avec la perte considérable que peut constituer la disparition d'une console de jeux. Au mieux, a-t-il confié à l'un des experts cités à la barre, le massacre de la jeune fille de Langoat, lardée de 28 coups de couteau en marge du teknival de Carnoët(43.000participants), peut-il être classé dans la catégorie des accidents de voiture mortels. Incarcéré depuis près de quatre ans, l'accusé au profil très narcissique, teinté d'accents pervers, ne semble pas avoir encore pris la juste mesure de son geste. Et, devant la cour qui l'écoute, souffle coupé, il s'échine à esquiver les attentes d'une famille au supplice.

Pas d'explications
Définitivement non, il n'expliquera pas à la salle bondée les derniers instants de Mathilde. Pas de pourquoi, si ce n'est le constat d'un irrépressible besoin de sexe, avec ou sans consentement. Ni de comment, si ce n'est un cran d'arrêt, compté parmi les scellés. Marie-Jeanne Bolloré, mère «détruite» de la victime, devra se contenter d'une dernière image, atroce: sa fille «méconnaissable» qu'elle n'a pu embrasser après l'autopsie. Me Hubert Soland, avocat de la partie civile, brandit l'ultime «délicatesse» de Kernoa: les courriers adressés, depuis sa cellule, à la maman drapée dans son impossible deuil. L'accusé écrit qu'il veut faire connaissance. Et en savoir plus sur Iby, 14ans, petite soeur de Mathilde. Il le jure: il n'est pas le prédateur que l'on peut imaginer. Et il veut le montrer au parloir.

Deux victimes : Mathilde et son père

Pour son avocat, Me Dupond-Moretti, qui enfile la robe de procureur, «on ne peut pas demander à un type qui a égorgé une gamine de 18 ans de se présenter comme un être délicat. Ce serait suspect». Et si, juge-t-il - sans avoir besoin de le dire - Kernoa ne mérite pas la perpétuité, «il ne faut pas qu'on s'attende à ce qu'il devienne un type bien devant la cour d'assises». Pour Me Giommoni, avocat de la partie civile, le Marseillais n'a pas fait une victime mais deux. Thierry, père de la jeune fille, serait mort de chagrin. Ce chagrin qui fait dire à Jeanne, la grand-mère, que «quand je vais au cimetière, je ne vais pas au parloir. Il n'y a personne qui me parle». Avec ses mots sans âme, Kernoa dit comprendre la réponse du berger à la bergère. Et espérer «mériter un jour le pardon».




Viols d'enfants filmés à Boulogne




La justice les soupçonne de viols sur les deux filles du Boulonnais de la porte Gayole. Les scènes ont été filmées dans un studio spécialement aménagé pour mettre en scène ces actes sordides.
Les quatre adultes ont été incarcérés et les deux filles victimes cherchent aujourd'hui à tourner cette lourde page de leur vie.
L'association Enfance et Partage s'est portée partie civile dans cette affaire. Elle pourra ainsi avoir accès aux différentes pièces du dossier.
 Maintenir une vigilance sociale »« C'est l'objet même de l'association que d'intervenir dans ce type d'affaire », souligne Maître Rodolphe Costantino, avocat au Barreau de Paris.
La semaine prochaine, Maître Costantino sera à Boulogne-sur-Mer. Pour lui, « Il est important de rappeler à l'opinion publique que des faits comme ceux-là, aussi horribles soient-ils, ça existe. C'est moche, mais ça existe. » Maître Costantino estime que « médiatiser des affaires comme celle-là, c'est maintenir une espèce de vigilance sociale. » Les faits provoquent, à eux seuls, un « phénomène de rejet de la part du grand public. » Mais pour Rodolphe Costantino, de tels agissements révélés au grand jour permettent également d'envoyer un signal fort aux pédophiles. « Notre travail consiste aussi à dire à ces gens-là qu'ils n'agissent pas en toute impunité », souligne l'avocat d'Enfance et Partage.

Voilà quinze ans que l'avocat parisien intervient dans des dossiers comme celui-là. Mais à la différence de bien d'autres affaires, celle de Boulogne-sur-Mer est étayée par des preuves matérielles. Des photographies et des vidéos en l'occurrence.